Giurgiu - Ruse le 23 juin

Le matin, je me dirige donc vers le "pont de l'amitié" qui sert de frontière entre Giurgiu et Ruse. C'est très bizarre : dans l'autre sens plusieurs centaines de camions semi-remorques, à l'arrêt, j'imagine que c'est pour les formalités de douanes, je les plains, il fait si chaud! Dans mon sens, personne, sauf quelques voitures particulières et moi.
J'arrive à Ruse, le centre est très agréable, avec la place de la liberté (et sa statue), ses jets d'eau, des terrasses avec parasols, les gens qui flânent... on dirait un peu Montpellier.
A l'office du tourisme, 2 jeunes gens très aimables me donnent des tas de documentations, et m'indiquent le chemin pour aller visiter le monastère de Bassarbovo, celui qui est taillé dans le rocher, à 12 km, puis les églises rupestres d'Ivanovo, 19 km plus loin.
Ce fut une rude expédition, sous une chaleur accablante, et surtout avec de bonnes grimpettes, aller comme retour. Mais impossible de regretter ça, c'est vraiment une très belle visite, j'espère que les photos montrent à quel point c'est remarquable.
Ici le monastère de Bassarbovo.










































Ensuite les églises rupestres d'Ivanovo, puis un point de vue depuis ce dernier site (les 5 dernières photos).
Ensuite je rentre à Ruse, à la recherche d'un hôtel, je fais un tour interminable, j'en fais au moins 5 avant de trouver autre chose qu'un 3 étoiles.
A peine installée, je ressors en ville, c'est un peu loin du centre, espérant trouver un café Internet. Dans le centre, il y a une fête ici aussi, avec des chanteurs. J'apprendrai le lendemain que c'est la fête de la bière, il y a beaucoup de monde sur la place. Devant plusieurs explications contradictoires, je renonce à trouver ce café Internet, et je vais manger un morceau (dans un kebab, je choisis le plateau Ali Baba). Ensuite, il m'arrive un truc incroyablement déroutant : je me suis perdue. Malgré le plan, le souvenir des rues empruntées, le fait que je suis capable de déchiffrer les noms de rues en cyrillique, je n'arrête pas de tourner en rond, ça dure plus d'une heure et ça vire au cauchemar.
Plus j'insiste, avec ma logique d'orientation, et moins ça va : je repasse toujours devant les mêmes repères, je finis par me persuader que je suis victime d'un sortilège, tellement je ne comprends plus rien. Certes, je connais le nom de la rue de l'hôtel, mais j'ai oublié le nom de l'hôtel (plus tard, je saurai que c'est l'hôtel National, 35 levas la chambre), j'ai beau parcourir cette rue en tous sens, les façades ne ressemblent à rien de ce dont je me rappelle !
Je finis par entrer dans un resto devant lequel je suis déjà passée 3 fois, j'explique ma mésaventure, et une cliente me propose de m'y déposer en voiture. Je n'ai toujours pas compris pourquoi je ne trouvais pas l'hôtel, cette rue doit avoir a une particularité secrète. Cette arrivée à l'hôtel n'est pas très glorieuse, pour une aventurière !



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonsoir Joelle,

Encore et toujours de très belles rencontres... magique !

Plus les gens sont pauvres plus ils sont accueillants ! (et inversement ?)


Histoires locales:
Entre la Roumanie et la Bulgarie existent: un pont férré à Ruse, qui fait la liaison entre Bucarest et Sofia, une deuxième voie d'accès à la douane de Negru Voda, qui dessert la ligne Medgidia - Bazargic et une ligne de ferry boat actuellement à Vidin.

Le contentieux entre les 2 pays, exacerbé par leur entrée dans l'Europe a toujours empêché la réalisation d'un axe majeur.

Citation:
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Le 14 mai 2007, avec la pose de la première pierre par le Premier ministre bulgare, la construction du deuxième pont sur le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie a commencé.

Le pont va être situé au kilomètre 796 du Danube, dans la direction des localités Vidin (Bulgarie) - Calafat (Roumanie) et va avoir une longueur d’approximativement 2 kilomètres. Les deux pays partagent déjà une voie de 610 km de communication uniquement routière, assurée par le pont de Giurgiu - Ruse, qui vient de fêter ses 50 ans.

Ce deuxième pont, pour lequel on a alloué la somme de 236 millions d’euros, vise la réalisation d’une chaussée routière à quatre voies et d’une ligne de réseau ferré dans un intervalle de 50 mois. L’investissement est financé avec 70 millions d’euros de fonds de l’Union européenne, ainsi que par les contributions de la Banque européenne d’investissement et des gouvernements de la Roumanie, de la Bulgarie, de la France et de l’Allemagne. La construction du pont a été rendue possible par une société espagnole, Fomento de Construcciones y Contractas (FCC) qui va avancer 10 millions euros pour les études de faisabilité, design et consultance. Les apports des deux pays sont répartis : la Roumanie va réaliser l’infrastructure routière et ferroviaire de son côté (notamment 3 kilomètres de chaussée avec deux bandes de circulation et environ 3 kilomètres de chemin de fer), la Bulgarie ayant comme obligation de réaliser toutes les autres opérations.
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Pour la file interminable de camions: petit soucis de taxes locales:

Citation-2

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Taxes à Giurgiu

Le maire de Giurgiu, Lucian ILIESCU, a déclaré hier, à la fin d’une rencontre avec les transporteurs, que les taxes écologiques et de transit au point de frontière Giurgiu -Ruse demeuraient suspendues jusqu’à la tenue d’une réunion extraordinaire du Conseil Local Municipal de Giurgiu lors de laquelle une décision sera prise.

Le Premier ministre Calin POPESCU TARICEANU estime, pour sa part, que, bien que les autorités de Giurgiu se trouvent dans la légalité, les taxes ne respectent pas la pratique européenne.

Les médias roumains insistent surtout sur le caractère non-européen de ces taxes :
"... bien que les taxes imposées à la frontière de Giurgiu violent les principes de l’UE, les autorités locales ne renoncent pas », (COTIDIANUL) : « Les autorités locales ont encaissé illégalement la taxe écologique ...(EVENIMENTUL ZILEI) ... CURENTUL: le scandale de la frontière de Giurgiu, une petite escroquerie » ou ROMANIA LIBERA : « Les actions de Lucian Iliescu, comptabilisées dans le compte du PNL ...
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Le DELTA est là...

Bientôt la fin...Snif !

PS: S'il te plait, une petite photo d'une charette !

gg_UC

gildas a dit…

Bonjour joelle,
Juste un petit coucou d'un jeune congolais qui habite montpellier, je suis une connaissance de michel, l'amoureux des vespa, souvenez vous de la vespa noire.Votre parcours et vos photos sont magnifiques, la semaine prochaine je serais loin de montpellier comme vous,mais à pointe-noire au congo-brazzaville.gildas

Anonyme a dit…

que la "RUSE" c'était de semer des petits cailloux blancs derrière toi, comme le petit poucet !

Anonyme a dit…

Après un petit casse-croute avec Benoit, nous sommes venu devant l'écran pour nous "espanter" de tes exploits. Apparemment châssis et moteur tiennent le choc. Le support et la supportée doivent être de bonne qualité. Mais au retour, la révision devra s'imposer (pour tout le monde), et des vacances pour se reposer un peu.

On t'embrasse.