Ruse - Oltenitsa le 24 juin

Le matin, je retourne à l'office du tourisme de Ruse où les 2 jeunes gens toujours aussi aimables, m'indiquent le café Internet d'où j'ai écrit les précédents messages. Ils me font raconter ma virée à Bassarbovo et à Ivanovo, et je les maudis gentiment de m'avoir prétendu que le chemin était facile et plat! Ils me proposent de mettre un mot dans une sorte de livre d'or, où avant moi d'autres visiteurs de différents pays ont écrit (je lis surtout les textes des français, et tous sont unanimes sur l'intérêt de cette ville et sur sa gastronomie : il faudra que j'y retourne une prochaine fois mais pas seule, car ça m'intimide toujours d'aller au resto toute seule (le kebab, c'est pas pareil!). Je traine un peu trop longtemps au café Internet, ce qui fait que je me mets en route trop tard, par rapport à mon objectif qui est de dormir à Oltenitsa, à environ 80 km de là.
En repartant de Ruse, je passe devant un monument, qui est une sorte de "Panthéon" a la gloire des grands hommes.
Avant le fameux pont de l'amitié (merci encore GG de tes pertinentes infos sur les ponts, ferrys etc, justement, ça m'intéresse), je liquide mes derniers levas avec un Fanta citron (depuis la canicule, j'ai laissé tomber la bière et je me régale avec les sodas au citron, celui que je préfère, quand il y en a, c'est le schweppes bitter lemon bien frappé) et un seven days, sorte de gâteau industriel roulé bien crémeux et sucré, et qui donne soif (c'est son intérêt), sous cellophane.
Curieusement, sur cet interminable pont, tous les poids lourds aujourd'hui sont bloqués dans le sens inverse de moi. Une fois de plus, je le franchis presque seule sur ma voie, sous les regards goguenards des routiers de la file inverse qui attendent. Si GG n'avait pas apporté quelques explications sur les taxes, je me croirais une VIP!
J'arrive côté roumain vers 15 h, et donc le reste de la journée ressemble un peu à une course contre la montre pour arriver avant la nuit au prochain hébergement à Oltenita. Grimpettes laborieuses sous la canicule. Je ne m'étends pas pour me plaindre, c'est moi qui l'ai voulu!
A Oltenita, je demande où est l'hôtel, et c'est le gentil Nic, qui a quelques souvenirs de son anglais scolaire, qui tient absolument à m'y conduire, à me présenter au taulier, à ranger lui même mon vélo en lieu sûr, à monter mes sacoches, et surtout il veut à tout prix que je téléphone chez moi avec son portable. Il insiste tellement que je finis par appeler Benoit à la maison. Comme il a gardé le numéro en mémoire, j'apprends le lendemain qu'il a rappelé ce numéro pour assurer lui même à mon fils que je suis en sécurité, à l'hôtel, etc...
Bien sûr, lui aussi me laisse ses coordonnées, au cas où je rencontre un problème....
Le petit hôtel, (qui s'appelle Hôtel Tic Tac, mais qui n'a pas d'enseigne : pour deviner que c'est un hôtel....!) est très bien situé, dans la rue principale, qui est piétonne. Quand je ressors un peu plus tard, la rue est pleine de monde, de gens qui viennent chercher un peu de fraîcheur en famille. Un orage éclate, assez violent, mais il fait toujours aussi chaud. Le patron m'annonce le record de la journée : 37 degrés, et demain, il fera encore plus chaud!
Aujourd'hui 92 km

1 commentaire:

Bandiera a dit…

bravo
excellent site
excellent recit
bravo
claude Bandiera webmaster du biclou , en preparatio

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