De bonne heure, le matin, il me faut réveiller le propriétaire de l'hôtel qui a fait la permanence de nuit, pour récupérer mon passeport. Pendant que j'arrime péniblement mes sacoches, il m'explique qu'il est aussi propriétaire d'un resto dans le coin où il veut absolument que j'aille pour le petit dej, il y fait bosser tous les membres de sa famille. Gras et prospère, il se plaint de la politique de son pays, que les serbes ne veulent pas travailler, que la France a tort de faire venir les musulmans chez elle...
Il fait très beau, je vais me balader dans le centre, qui est tout proche, toujours aussi animé, avec ses terrasses de café, ses magasins de toutes sortes...
Novi Sad est la 2ème ville de Serbie, et c'est la capitale de la Voïvodine.
Elle vit actuellement à Metz avec son mari français, et se prépare à déménager très bientôt pour l'Ukraine, où son mari est muté.
La sortie de Novi Sad est assez fréquentée, mais j'ai vu pire, et puis je n'ai que 30 km à rouler avant d'arriver à Beska, mon étape de ce soir.
Pourtant, après Sremski Karlovci, je souffre sur une montée mémorable à 10 pour cent : elle est interminable, et il fait toujours aussi chaud ! Mais je tiens bon, et je garde mes pieds sur les pédales !
Les Zastrava et les Yugo sont encore très populaires ici, et on rencontre aussi pas mal de 4L.
L'hôtel Central de Beska m'attribue une chambre au 3ème étage, je les maudis car je dois faire plusieurs voyages à ma chambre pour y monter toutes mes affaires.
Comme d'habitude, douche, petite lessive de mes vêtements de vélo, dinette dans ma chambre, puis je sors faire le tour du village (ou peut-être c'est une ville, mais c'est quand même très petit, construit autour d'un carrefour à angle droit) ; je constate qu'au contraire de la Hongrie, il y a beaucoup de bars et de magasins, que tout cela est ouvert tard dans la nuit, même dans cette toute petite ville.
Autre chose m'a frappée : depuis que je suis en Serbie, il y a des tilleuls partout, c'est la période de la floraison et j'en respire la douce odeur à chaque instant.
Quant aux chiens serbes, pour le moment, pas de problème : ceux que j'ai croisés ne sont pas féroces. ce sont les chiens roumains que je crains, encore que je me rappelle les propos de la jeune routarde française rencontrée en Allemagne, qui nous avait dit que le plus dur en Roumanie, ce sont les chiens écrasés au bord des routes, que ça sent la charogne.
Ca me changera du tilleul...
4 commentaires:
avec quelques jours de retard nous te souhaitons un bon anniverssaire.fellicitation de la part de Flo qui s'interesse a ton periple (ya donc du mieux ) et felicitation a ton amoureux qui me trouera toujours le Q a travailler la surprise plus d'un mois a l'avance.sans compter que c'est moi qui ai pris la photo il y a au moins dix ans! ca c'est de la premeditation
signe: la vapeur
Bonjour joelle,
Superbes photos de novi sad !
J'ai rien trouvé sur la vinothèque (je n'aime pas ce mot trop technique pour parler du nectar des dieux [dans certains cas]), vinothèque de Illok.
Par contre après lecture de 500 pages sur Novi Sad, impossible de faire une synthèse correcte...
Faites une recherche oueb avec le mot clé petrovaradin et vous aurez une idée de la richesse de l'endroit !
Par contre dans # blogs on parle des chiens Serbes, en as-tu rencontré ?
gg_UC
ps: Merci à Paul de nous donner un éclairage supplémentaire sur la surprise du guidon droit...
Bonjour ma Poule,
Depuis le debut je suis ton periple europeen... et j'admire ton avancée tres rapide. Il y a des moments un peu inquietants où le blog restait muet, mais c'etait sans compter sur ton assurance.
GG a raison : c'est quoi la surprise dans le guidon ???
et attention "Choucroutes-bieres" n'est pas le regime des sportifs.
Gros poutous
Salut Joelle, un bisou pour ton anniversaire! C'est magnifique comment tu as avancé. J'etais absente pendant quelques jours et il me semble que tu as volé. Entretemps on a signe le compromis de notre appartement et nous sommes tres contents!! A bientot, Anita
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