Récit fait en 2 fois : une fois pour télécharger les photos, puis j'ai été coupée, et la suite est rédigée le 12 juin.
De bonne heure, le matin, il me faut réveiller le propriétaire de l'hôtel qui a fait la permanence de nuit, pour récupérer mon passeport. Pendant que j'arrime péniblement mes sacoches, il m'explique qu'il est aussi propriétaire d'un resto dans le coin où il veut absolument que j'aille pour le petit dej, il y fait bosser tous les membres de sa famille. Gras et prospère, il se plaint de la politique de son pays, que les serbes ne veulent pas travailler, que la France a tort de faire venir les musulmans chez elle...
Il fait très beau, je vais me balader dans le centre, qui est tout proche, toujours aussi animé, avec ses terrasses de café, ses magasins de toutes sortes...
Novi Sad est la 2ème ville de Serbie, et c'est la capitale de la Voïvodine.
Le théâtre, lui, est moderne, comme vous voyez.
Je ne peux pas m'empêcher de photographier un véhicule postal et une BAL.
Puis, je pars en vélo de l'autre côté du pont visiter la forteresse de Petrovaradin. Il fait très chaud, et comme ça grimpe bien, j'arrive là-haut en nage.
Voici une vue sur la ville de Novi Sad, prise depuis la forteresse.
Ensuite, je retourne dans le centre et je rencontre un couple de Canadiens de Toronto en "pèlerinage" : ils m'expliquent que lui est serbe d'origine, et qu'ils se sont mariés dans cette église.
Je vais aussi sur les conseils de Marina, la jeune femme rencontrée hier soir au café Internet (qui a pour nom "KUM" : on me dit que ça signifie Godfather, c'est-à-dire "Parrain", et non "Dieu le père" comme je croyais naïvement !), faire un tour au Centre Culturel Français, où je peux lire au frais quelques journaux pas trop récents. Une aimable dame, me supposant curieuse de connaître les dernières nouvelles de France, me propose de regarder les infos à la télé, mais, très curieusement, à la réflexion, je m'aperçois que je ne suis plus si intéressée.
A 16h, je retrouve Marina avec son petit garçon de 16 mois, et nous allons boire un verre ensemble. Mais je me sens très confuse, car mon intention était de l'inviter, pour la remercier de ses conseils, et des réponses qu'elle a données à mes questions, et non le contraire ! Finalement, c'est elle qui insiste pour payer les consos, on ne plaisante pas avec l'hospitalité serbe, dit-elle !
Elle vit actuellement à Metz avec son mari français, et se prépare à déménager très bientôt pour l'Ukraine, où son mari est muté.
Il est déjà 17h30 quand je pars pour de bon. Avant de repasser le pont, je tombe sur un couple de français en vélo, qui cherchent un hôtel en ville pour ce soir. Ils suivent aussi le Danube, mais nos objectifs sont différents : ils sont là avant tout pour le vélo (d'ailleurs leur équipement me semble très professionnel), et ils me disent "Nous, on visite pas de toutes façons !".
La sortie de Novi Sad est assez fréquentée, mais j'ai vu pire, et puis je n'ai que 30 km à rouler avant d'arriver à Beska, mon étape de ce soir.
Pourtant, après Sremski Karlovci, je souffre sur une montée mémorable à 10 pour cent : elle est interminable, et il fait toujours aussi chaud ! Mais je tiens bon, et je garde mes pieds sur les pédales !
Je repère une petite Zastrava à vendre, et si l'un de vous est intéressé, je peux peut-être lui arranger l'affaire.
Les Zastrava et les Yugo sont encore très populaires ici, et on rencontre aussi pas mal de 4L.
L'hôtel Central de Beska m'attribue une chambre au 3ème étage, je les maudis car je dois faire plusieurs voyages à ma chambre pour y monter toutes mes affaires.
Comme d'habitude, douche, petite lessive de mes vêtements de vélo, dinette dans ma chambre, puis je sors faire le tour du village (ou peut-être c'est une ville, mais c'est quand même très petit, construit autour d'un carrefour à angle droit) ; je constate qu'au contraire de la Hongrie, il y a beaucoup de bars et de magasins, que tout cela est ouvert tard dans la nuit, même dans cette toute petite ville.
Autre chose m'a frappée : depuis que je suis en Serbie, il y a des tilleuls partout, c'est la période de la floraison et j'en respire la douce odeur à chaque instant.
Quant aux chiens serbes, pour le moment, pas de problème : ceux que j'ai croisés ne sont pas féroces. ce sont les chiens roumains que je crains, encore que je me rappelle les propos de la jeune routarde française rencontrée en Allemagne, qui nous avait dit que le plus dur en Roumanie, ce sont les chiens écrasés au bord des routes, que ça sent la charogne.
Ca me changera du tilleul...
4 commentaires:
avec quelques jours de retard nous te souhaitons un bon anniverssaire.fellicitation de la part de Flo qui s'interesse a ton periple (ya donc du mieux ) et felicitation a ton amoureux qui me trouera toujours le Q a travailler la surprise plus d'un mois a l'avance.sans compter que c'est moi qui ai pris la photo il y a au moins dix ans! ca c'est de la premeditation
signe: la vapeur
Bonjour joelle,
Superbes photos de novi sad !
J'ai rien trouvé sur la vinothèque (je n'aime pas ce mot trop technique pour parler du nectar des dieux [dans certains cas]), vinothèque de Illok.
Par contre après lecture de 500 pages sur Novi Sad, impossible de faire une synthèse correcte...
Faites une recherche oueb avec le mot clé petrovaradin et vous aurez une idée de la richesse de l'endroit !
Par contre dans # blogs on parle des chiens Serbes, en as-tu rencontré ?
gg_UC
ps: Merci à Paul de nous donner un éclairage supplémentaire sur la surprise du guidon droit...
Bonjour ma Poule,
Depuis le debut je suis ton periple europeen... et j'admire ton avancée tres rapide. Il y a des moments un peu inquietants où le blog restait muet, mais c'etait sans compter sur ton assurance.
GG a raison : c'est quoi la surprise dans le guidon ???
et attention "Choucroutes-bieres" n'est pas le regime des sportifs.
Gros poutous
Salut Joelle, un bisou pour ton anniversaire! C'est magnifique comment tu as avancé. J'etais absente pendant quelques jours et il me semble que tu as volé. Entretemps on a signe le compromis de notre appartement et nous sommes tres contents!! A bientot, Anita
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