En sortant de ma session internet de Stein am Rhein, je m'aperçois que le temps a changé, il fait presque frisquet, et bien nuageux. Comme j'ai eu bcp de chance jusqu'à présent, je m'en fais pas trop,et je continue en espérant que je vais encore passer à travers. En passant devant un camping au bord du lac de Constance (mais sur un petit bras du lac) , je m'arrête devant quelques instants en me demandant si je ne devrais pas faire étape ici : en face les nuages sont très, très noirs, et on entend le tonnerre.
Puis je me dis que maintenant ce serait idiot de 
monter une tente sous la pluie, autant continuer essayer d'aller plus vite que l'orage. Je me risque vers Radolfzell, je roule aussi vite que possible, puis fatalité, les premières gouttes arrivent, lourdes et épaisses.
Exactement au même moment se présente à ma gauche une Zimmer frei. Evidemment, j'ai pas les moyens de m'offrir ça tous les jours, mais là, c'est exactement les circonstances qui conviennent. Je négocie pour 30 € avec petit dej une belle chambre double avec cuisinette, douche, WC, TV radio...
monter une tente sous la pluie, autant continuer essayer d'aller plus vite que l'orage. Je me risque vers Radolfzell, je roule aussi vite que possible, puis fatalité, les premières gouttes arrivent, lourdes et épaisses.Exactement au même moment se présente à ma gauche une Zimmer frei. Evidemment, j'ai pas les moyens de m'offrir ça tous les jours, mais là, c'est exactement les circonstances qui conviennent. Je négocie pour 30 € avec petit dej une belle chambre double avec cuisinette, douche, WC, TV radio...
A peine je prends possession des lieux que l'orage éclate, très violent. Ca dure bien une heure, puis ensuite c'est une pluie plus calme, mais qui dure.
J'en profite pour "faire les cuivres" : les petits soins aux pieds, massages, crèmes diverses, et comme tous les soirs une petite lessive de ma tenue du jour.
Je zappe sur la meteo des chaines de TV : certaines sont plus ou moins optimistes. Les infos parlent d'une catastrophe en Chine.
Je me concocte une petite soupe lyopholisée, encore de ma Bratwurst fumée, un reste d'Appenzeller suisse. C'est vrai, je me serais bien tapé des carottes rapées, quand j'y pense.
Mais justement, dans le grand miroir de la chambre, il me semble (enfin, c'est furtif, mais quand même) je crois que mes bourrelets aux hanches ont diminué.
Le soir, je tombe sur un documentaire sur le Tibet, puis je prends en route sur Arte "Exil", le film de Toni Gatlif que j'avais jamais vu.
Donc pour cette étape : 87,7 km/ 6:26 de pédalage/13,6 de moy/ et 40,8 max.
Donc pour cette étape : 87,7 km/ 6:26 de pédalage/13,6 de moy/ et 40,8 max.
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