Plan galère sur le canal

En dépit du vent annoncé, je pars, avec l'idée de faire un petit tour à la Maison de la Nature : ça devrait être abrité, et je voulais voir si les chemins permettent maintenant d'y faire un circuit en boucle.
Je pars comme d'habitude par la Céreirède puis le bord du Lez, mais par distraction ou automatisme, j'oublie carrément de m'arrêter à la maison de la Nature ! Faut dire que la toute nouvelle piste cyclable est si plaisante que mon vélo roulait tout seul et je devais probablement être en train de rêvasser à mon prochain Grand Voyage.
Tant pis, je continue : à Palavas aux 4 canaux, je choisis de prendre le canal du Rhône à Sète jusqu'à Carnon et de rentrer par la route de la mer.
Au début, rien à dire, à part le vent.
Puis, c'est l'horreur : je dépasse une barge qui drague le fond du canal et qui va déverser les boues plus loin sur une butte à droite du chemin via une large et très longue canalisation.
Je
vois les flaques au loin et je comprends bien que le chemin sera un peu boueux, mais ça me semble être sur un passage assez court.
Erreur, j'aurais dû faire demi-tour : sur plus d'un km, j'ai dû descendre de vélo et sauter les flaques (mais pas toujours). Parfois, il n'y a aucun passage à sec et le fond est tout mou-vaseux.
Le vélo et moi, on était complètement pourris.
Pour m'achever : beaucoup de vent en rentrant par la piste qui longe la route de la Mer.

Mon vélociste préféré m'a bien mis en garde contre cette boue : il s'agit d'eau saumâtre, donc nuisible pour la mécanique. En rentrant, je suis donc scrupuleusement ses recommandations : nettoyage du vélo à l'éponge, séchage, graissage au WD 40, et un petit tour encore pour fignoler.

Je pense que je ne reprendrais plus ce chemin avant longtemps, c'est bien dommage : je comptais justement passer par là quand je démarrerai Mon Grand Voyage. Mais vu la lente avancée de la barge et ses travaux de draguage, ça m'étonnerait bien que le chemin soit de nouveau praticable avant plusieurs semaines.
Au moins, maintenant je sais, et je peux déjà déterminer mon itinéraire de départ du grand jour : en rejoignant le canal plus loin, au niveau de Carnon, par cette même route de la Mer.
J'imagine l'horreur que ce serait d'inaugurer piteusement MGV dans la boue !

A Palavas avec Martine

Très beau temps ce vendredi, mais je n'ai pas beaucoup de temps pour une longue sortie ( j'ai mon atelier de jardinage l'après midi).
Martine est arrivée à 9h30, on est parties tout de suite
(après un arrêt gonflage) en passant par mon chemin habituel : la Céréreide, la rive droite du Lez jusqu'à Lattes, la rive gauche ensuite jusqu'à la maison de la Nature puis la nouvelle piste cyclable qui longe l'étang jusqu'à Palavas.
Des cigognes dans leur nid, plein de flamands roses, un très gros tadorne, quelques promeneurs et cyclistes : que de la bonne compagnie, et cette piste est si agréable !
Petit arrêt au bord de la mer (au port) et retour sans surprise.

Chateau de Restinclières

En vue de faire un des prochains trajets en vélo avec Danièle pour nous rendre aux ateliers de jardinage du vendredi, j'ai fait un repérage en allant jusqu'à Prades, et plus exactement jusqu'au chateau de Restinclières.

A l'aller, j'ai emprunté par erreur l'agréable piste cyclable qui part de Montferrier jusqu'à l'entrée de St Clément, en longeant la Lironde.
Je me suis aperçue en route que ce n'était pas précisément la bonne direction, j'ai alors traversé St Clément, qui, il faut le dire, est un des pires villages que je connaisse dans l'Hérault : j'ai pas croisé un piéton, ni un commerce, et pratiquement pas une indication...
un vrai ghetto de riches !
J'ai quand même pu rejoindre la départementale que j'ai suivie jusqu'à la Coopérative fruitière.
Là, j'ai trouvé une autre piste cyclable, avec un revêtement un peu rugueux, et la séparation sur la chaussée est simplement matérialisée par sa couleur brune et une ligne blanche.

Arrivée à la coopérative, j'étais tentée de continuer tout droit vers les sources du Lez, mais 2 cyclos m'ont expliqué que je ne trouverai pas de passage pour rejoindre le chateau (il faudrait traverser le Lez). J'ai donc pris à droite vers Prades, et presque tout de suite, j'ai trouvé à ma gauche un chemin de terre fréquenté par des promeneurs qui m'a emmenée exactement là où je voulais !

Au retour, j'ai évité le détour par St Clément, c'était donc plus court, mais la piste cyclable s'arrête déjà à l'entrée de Montferrier et la départementale n'y est pas très large. Heureusement, à 11h30, il n'y avait pas beaucoup de circulation. Retour par le rond point de Monferrier (toujours aussi redoutable), le lycée Agropolis, la route de Mende, les Beaux Arts...

C'était donc une petite sortie, à peine 34 km AR, mais il faisait beau et pas de vent. Je pense que j'ai mis près d'une heure à l'aller (je me suis arrêtée plusieurs fois pour vérifier et modifier mon itinéraire) et à peine 3/4 d'heure au retour, et j'ai fait tout ça assez cool.




sortie aux Aresquiers

La météo avait annoncé un gros refroidissement pour cette semaine, mais ce lundi il fait vraiment beau et doux. Alors autant faire cette sortie aujourd'hui, puisqu'une espèce de tendinite persistante m'emmène à suspendre mes petites séances tri-hebdomadaires de jogging.
Quand j'ai enfin été prête (un peu avant 10 h), je me suis aperçue qu'un bon petit vent était déjà bien établi, mais bon je ne suis pas prompte à me décourager. Et puis, il faut bien que je m'habitue à rouler par des conditions venteuses.

mon itinéraire

  1. Rejoindre le canal du Rhône à Sète au niveau de Palavas, en passant par la Céreidède, le bord du Lez et la nouvelle piste cyclable de LATTES.
    Là, grand confort, poussée par le vent, ça va tout seul. Le passage par la Maison de la nature, avec les chevaux et les cigognes ensemble dans la prairie, puis les étangs avec ce matin beaucoup de flamands roses et d'aigrettes, c'est un régal, avec cette belle lumière matinale.
    Sur cette partie-là, je croise ou double une bonne vingtaine de cyclistes.
  2. Prendre le canal direction Frontignan
    Pas un chat sur cette portion. Ah, si j'ai doublé une péniche. Pas de boue, juste 3 ou 4 flaques pas méchantes. Peu après la passerelle de Villeneuve lès Maguelone, le chemin devient moins confortable, les passages des roues de camion, entre le bassin de rétention des boues et le pont des Aresquiers, ont laissé de profondes ornières.
    Je lutte un peu contre le vent, mais c'est encore abrité, c'est rien à côté de la suite. L'eau de l'étang est toute verte et moutonne sérieusement.
  3. Au pont à voie unique des Aresquiers, emprunter la piste cyclable le long de la route entre mer et étang.
    Avant de continuer, je vais voir la mer. La suite est pénible, la tramontane souffle par rafales, peut-être à 40 km/h. Heureusement que la piste cyclable refaite est bien roulante. Les trois ou quatre planchistes sur l'étang d'Ingril sont à fond. Je fais demi-tour à la fin de la piste cyclable, au rond point à l'entrée de Frontignan.
  4. Retour par la piste cyclable qui va jusqu'à Vic, puis direction Villeneuve par la route le long de la voie ferrée.
    Là, c'est la partie la plus longue, la plus dure et la plus ingrate, à cause du vent et de la circulation. Je n'avance pas.
    A Villeneuve, je passe par "la planche", les berges ont été nettoyées, tout est vert et la Mosson est bien haute sous le pont.
    Je passe derrière Maurin, l'autoroute n'est pas loin, et je la traverse par la passerelle jaune vers Tournezy. Arrivée à 13h15.
Les stats
  • 50.6 km
  • durée 3:13
  • allure 15,7 km/h
  • max 31.6 km/h