Neubourg-après Kelheim 21 mai

Il a plu pendant la nuit, et au réveil, il tombe encore une pluie fine, avec un petit froid qui calme. J'attends le dernier moment pour plier la tente, mais ca ne sert à rien (GG, explique moi mieux ton astuce pour les cédilles : quand je tape une virgule, ca me donne une virgule), il faut bien forcer pour faire rentrer le matos mouillé dans les sacs de compression.
Toujours avec Alain, on salue les autres campeurs : le papa avec ses 3 garcons rentrent aujourd'hui en train et le couple de pros va rester un jour sur place. Nous allons sur la place du marché de Neuburg prendre un bon petit déj dans une Konditorei : Café crème (et ici, c'est effectivement de la crème, pas du lait), et 2 gâteaux chacun.
En repartant, la pluie a cessé et je peux prendre la photo du château de Neuburg depuis le pont.
La suite du chemin emprunte de nombreux passages en forêt, qui bien sûr, est très humide.Depuis 3 jours, je participe à un grand massacre d'escargots et limaces suicidaires qui traversent le chemin. C'est la première fois qu'on a froid.
20 mn plus tard, nous passons devant le chateau de Grünen (?), ou est installé l'Auen institut, on ne comprend pas bien de quoi il s'agit, sauf que ça a un rapport avec l'écologie: voir photo

On arrive à Ingolstadt vers 12h.
Il y a bcp de choses à voir. Ici le vieux château.
Le centre ville est très animé, d'autant plus qu'il ne pleut plus, enfin il faut y croire !
Nous visitons à tour de role la cathédrale, qui abrite une crèche intéressante.
Il y a de nombreuses fresques sur les façades des maisons (sur celle-ci, les chasseurs se mettent à 5 ou 6 sur un malheureux lapin!).
J'ai repéré un vélociste, qui est fermé à l'heure du déjeuner, il a mis sa photo sur la vitrine avec le prix des prestations (genre "grosse révision de printemps"...) mais qui laisse devant son entrée une pompe fixée bien sur, mais puissante, à pied, avec manomètre, en self service: Ca devrait donner des idées à certains (pour la photo aussi). j'en profite donc pour refaire une bonne pression, car j'ai beaucoup roulé sur du non goudronné. Mon frein arrière est devenu tout mou, et j'arrive à rien avec la molette du guidon, j'aurais bien aimé le faire régler, ce sera pour une prochaine fois.
On n'a pas encore faim, donc on repart sans déjeuner. Sur le chemin, on fait quelques courses alimentaires dans un discount à Pförring, puis on se re-sépare après Vohnung, car moi, j'ai envie de casser la croute: mais je roule un bon moment sans trouver un endroit sympa, et je me résigne à me poser à coté d'un terrain de foot.
Ensuite, le ciel devient plus sombre, le chemin, assez galère, traverse de nombreuses houblonnières, je râle à cause d'interminables faux plats. cette partie est plutôt ingrate !
Puis, la récompense arrive. L'arrivée sur Weltemburg est très jolie, dommage qu'il fasse aussi sombre pour les photos. Le Danube passe sous de belles falaises. Pour franchir ces gorges, le topo propose un passage en bateau sur 5 ou 6 kms ( sinon, il y a un gros détour) : ça va changer un peu. Il est 17h40, et j'ai de la chance, il ne reste plus que le dernier bateau de 18h10. Ouf !J'en profite pour visiter le très beau cloitre bénédictin, je crois, très, très baroque. D'ailleurs un office commence juste (avec une demi-douzaine de prêtres, mais pas un fidèle).
La traversée se fait sous un ciel de plus en plus sombre, pour les photos, c'est vraiment dommage.
L'arrivée est à Kelheim, où il y a aussi un cloitre (franciscain).
Je fais le tour du village, avant d'identifier le départ de mon chemin, je constate donc que Kelheim est cernée par 4 tours traversantes , comme on en voit bcp par ici.
Je passe par une ville thermale, Bad Abbach, Peu de temps plus tard, je suis l'indication complètement improbable d'un camping, en lisière d'un chemin de forêt qui grimpe au moins à 40 pour cent, je pense même que le panneau est une blague. Mais non : j'entre dans une cour de ferme, hésitante, quand je suis hélée par un groupe d'agités. Je vois qu'Alain est en bonne compagnie, avec une bande de joyeux gaillards, il y a 25 000 canettes sur leur table, et Alain, lui, tient un verre de schnaps à la main. Bientôt, c'est mon tour : on m'offre un truc plus doux (liqueur de noix?).
Nous n'avons pas réussi à comprendre s'il s'agit de garde-pêche (voir leur casquette) en service, ou des pêcheurs, ou peut-être ce sont des garde-pêche qui viennent pêcher...
Ici, la ferme-camping propose de dormir dans la grange, sur la paille( Schlaf im stroh), avec le petit dej pour 11 €. J'en rêvais !
Et aussitot, je m'installe, puis j'imite Alain qui a déjà mis sa tente à sécher dans la cour. On dine dans la grange, alors que les autres continuent de ripailler joyeusement dehors.
J'arrive à joindre au tél ma copine Francoise, et maintenant j'ai RV avec Pedro après demain à la gare de Regensburg. Je vais donc changer mes plans des prochains jours.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo!