
Je passe Lapalud, une succession de petites routes très tranquilles, on longe encore des bras du Rhône, des îles, incroyable cette quantité d'îles sur le Rhône, un vrai paradis d'oiseaux, puis encore des barrages à passer, des traversées du Rhône interminables.

A Chateauneuf du Rhône, je loupe encore mon chemin, et j'arrive à Montélimar par la départementale bien trop fréquentée ! Je me rattrape vers une zone artisanale, encore les gens du voyage, puis un joli pont de fer me ramène vers mon chemin, que je quitterai momentanément vers 14h pour suivre l'indication "base de loisirs" : là, je fais une halte sympa et calme au bord de l'eau pour mon déjeuner (1/2 avocat, fromage, pain, fraises).
Je ne suis pas en grande forme aujourd'hui : est-ce le vent, plus fort qu'hier, le revêtement moins roulant, le mal au pied droit (j'ai compris que c'est le cale-pied qui est trop serré, et je roule de temps en temps sans cale pied pour le soulager) ? Je n'avance pas, j'aurai une petite moyenne aujourd'hui !
Mon visage, tartiné d'écran total, reçoit toutes sortes de pollens, des flocons de peupliers, et autres moucherons qui viennent s'y engluer.
J'emprunte la joliment nommée "route des travailleurs" d'Ancône. J'aime observer les maisons, leurs façades, les terrasses, l'agencement des jardins, les potagers : les imprudents qui ont déjà repiqué les tomates, l'avancée des pommes de terre... La terre est limoneuse, et très cultivée : les blés, le maïs qui commence juste à sortir, les nombreux vergers.
Au pont d'Ancone, nouvelle traversée du Rhône, puis route charmante, mais avec un bon vent de face.

La suite n'est pas très facile pour moi, j'en ai déjà marre, je n'avance pas, l'énergie me manque et j'ai envie de m'arrêter plus tôt. Je continue la N86 jusqu'à la Voulte sur Rhône, puis à Beauchastel, je cède à l'indication du camping des voiliers, situé sur une île.
Très bon accueil. Le patron a racheté le camping l'an dernier et a beaucoup de projets en tête. Je négocie un tarif "cycliste" .
A part moi, il n'y a qu'une caravane. Le gardien de nuit vient discuter un moment et m'annonce du beau temps pour demain, malgré le ciel menaçant, quand on regarde vers les monts d'Ardèche.
Je visite un peu les lieux (c'est une base nautique l'été), je me chauffe une soupe, puis pain, fromage et le reste de fraises, soin des pieds et du reste, coups de téléphone, un peu de lecture et dodo.
au compteur : 90.2 km / 6:30 de pédalage/ moyenne 13.9 / max 31.1
petite forme !
1 commentaire:
Coucou Joëlle, la forme va arriver au fur et à mesure. Courage, la route sera belle. Amitiés. Danièle M.
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