Vienne-environs de Orth an der Donau 31 mai

J'ai pris bcp de retard (5 jours à rattraper) et je vais condenser maintenant mes récits, sinon, je n y arriverai jamais. Merci beaucoup à tous encore pour vos commentaires et messages persos que je lis toujours avec plaisir, même si si je n ai pas le temps d'y répondre pour le moment.Je suis toujours en Hongrie, mais je ne trouve pas souvent des cafés internet sur mon chemin ou pas au bon moment.
Donc, ce 31 mai, petit dej à la cuisine commune du camping avec un couple d'américains à qui il était arrivé une terrible mésaventure 2 jours avant (agression et tentative de vol), puis à nous 2 Vienne, les sachertorten, Schonnbrunn, etc... Mais non, vous serez un peu déçus, je n'ai pas été à la hauteur, j'ai senti un gros décalage entre la tranquillité du pédalage sur le chemin et cette plongée dans la capitale viennoise pleine de monde. D'abord, comme je n'avais pratiquement plus d'argent liquide, et qu'il n'y avait pas de distributeur de ce côté-ci du Danube, j'ai craint de na pas avoir assez de sous pour prendre le bus et le métro pourtant sans doute le plus pratique pour aller dans Vienne et j'ai pris mon vélo, ce qui veut dire encore des km et des km pour arriver au centre ville. Mais bon, ça m'a permis de tomber sur ce triathlon.
ici une vue du quartier des affaires (je crois).
J'arrive sur le triathlon juste au moment où tout se monde se met à l'eau. L'ambiance est bien sympa, et je reste un peu à mater les triathlètes.
Puis j'arrive enfin dans le quartier stratégique de Vienne (au passage, une vue sur une piscine aménagée sur le "vieux Danube").
Il y a tant de monde, de touristes de toutes nationalités (bcp de japonais surtout) par groupes serrés, les calèches, les guides en tenue folklorique, que ça me donne le tournis. En plus, il fait toujours si chaud...
La cathédrale St Stepan est bondée. Je finis par me retrouver au musée Albertina, climatisé, bcp plus calme, c'est surtout de la peinture du 20ème siècle : Expo Kokoschka, salles Klimt, Schiele, une salle de Monet à Picasso, dessins de Dührer, d'inconnus, du mobilier. J'ai trouvé tout très bien. Ensuite, en cherchant le musée Sigmund Freund, je tombe par hasard sur les jardins de l'Institut français où se tient précisément une journée du livre francophone : ce sont des français de Vienne qui vendent d'occase leurs livres en français, il y a aussi de quoi manger et boire : pastis, vins français, huitres, galettes bretonnes extras. Merci Monsieur l'ambassadeur...
Je discute avec 2 très jeunes femmes qui tiennent un stand : l'une a crée une école de français pour adultes depuis 3 ans, l'autre travaille pour une société française depuis 4 mois. On parle aussi de mon voyage... Puis des auteurs français sont invités, et je reste près de 2 heures à écouter Marie (ex-Raphaelle) Billetdoux qui parle de sa vie (pourquoi elle a changé de prénom, entre autres choses), à travers quelques lectures choisies de ses livres.
Il me faut encore du temps pour rentrer retrouver mon camping au bord du Danube, où j avais confié vélo et sacoches à la réception.
Il est déjà 18h quand je quitte le camping, direction Bratislava, et tout de suite, je tombe sur ce fameux spot de naturistes sur plusieurs kms. Je vois aussi encore plein de familles entières venues finir le week-end en pique-niquant au bord de l'eau, barbecue, saucisses, bibines...
C'est très agréable de rouler à la fraîche, puis après le chemin est tout calme. Alors, je réalise que j'ai un petit problème : le camping que j avais repéré pour cette nuit se trouve sur l'autre rive, je pensais qu'il y avait un pont, mais c'est un bac et le passeur a fini sa journée. La dame de la guinguette sur un bateau amarré là, me propose d'appeler le passeur exprès pour moi, mais ce serait 10 euros. Vu le prix excessif, je n'insiste pas, et comme elle voit mon air déçu et contrarié, elle finit par me proposer de planter ma tente en face de son bateau, sur un terrain non tondu, dans les orties et les moustiques. Je me dis que je n'ai pas envie de faire encore 25 km pour trouver un pont, et voila ma première nuit "à l'arrache".
Du coup, mon problème résolu, je décide de m'offrir une virée au petit resto qui est à 200m (avec ma brosse a dent) me payer un petit verre verre de vin rouge des coteaux viennois, et une part d'un excellent gâteau "Esterhazy".
les stats (non comptés les kms dans Vienne) : 25,2km/1.31 de pédalage/16.5 moyenne/29 max

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour joelle,

C'est étrange de rencontrer à Vienne, Marie Billetdoux, je me réfère souvent au titre du roman qui l'a fait connaitre, en disant à mes collègues:
"mes nuits sont plus belles que vos jours" (c'est une de mes phrases fétiches) ...

Par contre je ne connais pas précisèment pourquoi elle a changé de prénom (perte de l'homme de sa vie ?) tu nous dira + tard.

gg_UC

Titou Skida a dit…

Tiens-Tiens je viens de commencer à lire ton blog par le début puis par la fin...
J'ai donc trouvé Villeneuve lès Maguelone dans ton récit.
Saurais-tu pourquoi "lès" et pas "les"?
Salut "montpellié(petite)raine"

joelle a dit…

On met un accent (j ai renonce a mettre les accents depuis que les claviers sot en qwerty) parce que c est un mot d ancien francais qui veut dire "pres de ", il ne s agit donc pas d un article pluriel (ce qui ne voudrait rien dire dans ce cas)
Qui es tu Titou Skida?