Babadag-Constanta le 5 juillet

Sur le camping de Babadag, il y a pas moins de 12 chiens, mais ils n'aboient pas et ne réclament rien, ils sont juste là à me suivre avec leurs yeux tristes, à me lécher les pieds. Je ne me décide pas à leur donner mon bout de salami, car il n'y en a pas pour tout le monde.
Je me mets en route, et vers 10h30, je suis surprise de me faire doubler par Chris et Simon, qui sont seulement partis ce matin de Murighiol! Pas moyen de les semer...
J'ai un peu peur de rouler avec eux, car je pense qu'ils vont mener un train d'enfer. En fait pas du tout, je tiens très bien ma place, et ils me félicitent pour ma bonne condition physique. J'aurais tout entendu !
Nous arrivons sur le site de Constanta vers 14h, comme ils connaissent déjà l'endroit, ils me conseillent un camping. Eux vont retrouver l'hôtel où ils ont déjà séjourné. Je m'installe donc au camping Holidays, c'est un peu de la folie, il est plein comme un oeuf, les tentes et les voitures dans tous les sens. J'ai du mal à trouver un espace pour ma tente.
Ensuite je pars en vélo pour Constanta centre, qui est à 12 km, pour trouver un bureau de tourisme, et commencer à débloquer les choses pour le retour, car demain dimanche tout sera fermé. Mais je m'y prends mal, je démarre un peu trop tard, j'ai beaucoup de mal à entrer dans Constanta car il y a une circulation infernale, es voitures de luxe garées n'importe comment, et qui ne respectent pas du tout les vélos. De toute façon, ma démarche est vaine, je ne trouve rien, aucun bureau de tourisme (dans la 2ème ville du pays!) ou alors ils l'ont bien caché ! Et je commence à me décourager. Le site ici, c'est entre Disneyland et las Vegas : une succession d'hôtels et de restaurants, de casinos, d'attractions (aqua magic, gondolinas...), bref, l'endroit où j'irai jamais passer mes vacances. Du coup j'ai déjà hâte de partir. De retour au camping, je discute avec la patronne qui m'indique l'adresse de l'agence Atlassib, avec laquelle je prévois de rentrer à Montpellier, elle me propose aussi de me fournir le moment venu en plastiques, cartons et ruban adhésif pour emballer le vélo.
Je vais jeter un coup d'oeil a la plage, comme il y a du vent, il y a plein de kitesurf, exactement comme chez nous.






Le soir, je retrouve Chris et Simon venus diner avec moi au resto-self de mon camping. Entre temps, ils ont encore changé d'avis, car leur hôtel a augmenté ses prix (on est maintenant en saison haute) et veulent trouver une pension ou alors carrément descendre vers la Bulgarie, car leur vol de retour n'est prévu que pour dans 1 semaine. On finit par se dire au revoir je pense pour la dernière fois.
Même si l'idée de retrouver ma petite vie ordinaire m'angoisse un peu, je sens que dans ma tête, je suis maintenant prête à rentrer, et vraiment, l'endroit ne m'inspire pas assez pour y rester encore longtemps.

5 commentaires:

Anita a dit…

Salut Joelle et bravo!! Un gros bisou et bon courage pour le retour a la vie normale... On t'attends impatiemment.
Anita

Anonyme a dit…

ici, on se demande à quoi tu rêves le +: dormir, un bain, manger, revoir ta famille?
ou voir une étape du tour de france?
bises

Anonyme a dit…

je ne sais pas si te dire qu'une biere t'attend au frais serai judicieux ,mais je pense qu'avec un tel entrenement il serai souhaitable que le sevrage ne se fasse pas trop vite!

un admirateur a vapeur

Anonyme a dit…

mais pourquoi tu ne rentres pas en vélo. Tu nous racontais que les côtes étaient dures, qu'il y en avait beaucoup, finalement.
Maintenant c'est de la descente !
Allez j'en reste BABAdag !!!

Les 2 Français a dit…

Nous sommes juste de retour.
Bravo pour ton blog en plus de l'aventure; et nous sommes témoins (nous avons aussi fait quelques journées à vélo). Les routes Roumaines et leurs nids d'Autruches.
Nous avons l'impression de n'avoir rien vu par rapport à toi et nous pourrons donc montrer les photos et commentaires de ce que nous avons raté.
Evidemment en camping car...
Isabelle et Jean-Pierre