Après ma session Internet (chez un gentil pakistanais, mais c'était une des plus laborieuses, avec un temps fou pour télécharger les photos), je repars de Sigmaringen vers 16h30, le temps a encore changé et il fait plus frais. Je passe cette fois derrière le château, et continue avec un temps très menaçant.Je passe quelques villages typiques bavarois (photos).
Quand l'orage éclate, je trouve rapidement à l'entrée d'un village un abri sous le toit d'une maison construite comme un chalet en bois (exactement comme les jeux de construction de nos enfants où on construit des chalets en buchettes), et donc le toit dépasse largement pour m'abriter.
Au bout de 10 mn, arrive une voiture qui visiblement a l'habitude de se garer à cette place. Je fais un geste d'impuissance, et on me fait comprendre qu'il n'y a pas de problème. 3 mn plus tard, la dame à peine arrivée, ressort de sa maison et m'apporte une tasse de café chaud, me propose dusucre, du lait, puis me laisse en me demandant juste de déposer la tasse sur le bord de la fenêtre. Vous imaginez comme ça m'a touchée. La pluie se calme et je repars sur Riedlingen. Là bas, c'est la super fête, il y a tellement de jeunes par petits groupes, avec des chopes à la main et de la musique avec des basses que je pense à un festival techno, mais non, c'est juste la grande fête de la ville, m'explique une dame, à un stand de boissons. Avec la pluie, les installations sont à moitié démontées, il y a un nombre impressionnant de bancs, de tables, je pense que beaucoup ont bu et boiront encore ce soir. J'ai RV au camping avec Alain, mais il y a 2 campings ici : je vais d'abord à celui qui est indiqué à coté du Tennishalle. Même si ça ne ressemble pas à un camping, c'est effectivement un endroit où on peut planter 1 tente, mais le couple de petits vieux ne comprend pas grand chose à ma demande (y a t-il un français qui s'est présenté ici?) et, vu le temps, me propose une chambre au sec. Comme il n'y a pas un seul campeur ici, je repars à la recherche de l'autre camping, sous une petite pluie bien mouillante.
Il faut repasser devant les stands à bières, sortir de la ville, puis je crois que je me suis trompée, car je voyais ça plus près de la ville. A un moment, un jeune garçon, envoyé par sa mère, me course en vélo (tjrs sous la pluie) pour me signaler que je suis partie dans la mauvaise direction. Tout le monde est d'une si grande sollicitude avec moi, même si je ne demande rien! C'est bien les Allemands !
Il s'agit d'un tout petit camping à la ferme, absolument charmant, super bien et simplement équipé. J'y retrouve Alain qui est là depuis 2 heures et qui a monté astucieusement sa tente sous une sorte d'auvent en toile, ainsi que 2 familles de cyclo-campeurs (7 enfants en tout de qques mois à 11 ans) allemands. La pluie redouble tellement que je ne sais pas encore si je vais vraiment monter ma tente. Les enfants, trempés, jouent sans se soucier de la pluie et on discute avec eux.
Pour le repas, on partage tous la même table et les bancs sous ce auvent. Je finis par monter ma tente juste avant la nuit, car la pluie a un peu diminué.
Pendant la nuit, encore un orage, je dors pas très bien, car j'ai rentré toutes mes affaires mouillées avec moi dans la tente et il ne me reste pas trop de place.
Aujourd'hui : 65,4 km
Pour ceux qui voudraient le cumul, je vous explique : je n'ai pas su remettre mon compteur général à zéro au départ, mais j'avais bien noté que je partais avec un historique de 1309 km. Aujourd'hui, il totalise 2452, donc si je ne me trompe pas, j'en suis donc à 1143 km.
Mais je voudrais maintenant faire des étapes plus courtes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire